Le Comité des régions appelle à une politique de cohésion "forte et efficace" après 2020
Dans un avis adopté le 11 mai, le Comité européen des régions (CdR) appelle à un renforcement de la politique de cohésion et à un maintien de son budget. Il appelle à plus de flexibilité, des procédures plus simple et une meilleure intégration avec d’autres outils d’investissement européens, afin de mieux accompagner la reprise des économies européennes et de relever les défis urgents tels que "les migrations, le changement climatique et la résilience territoriale". Le CdR préconise également le maintien de la catégorie des "régions en transition" et la suppression des "conditionnalités".
Le Comité européen des régions (CdR) a adopté, lors de sa séance plénière le 11 mai, l’avis sur l’avenir de la politique de cohésion après 2020, préparé par Michael Schneider, secrétaire d’Etat du Land de Saxe-Anhalt (PPE). S'ils estiment que la politique de cohésion menée au cours des dix dernières années a été un succès (voir ci-dessous notre article du 16 janvier), les élus locaux et régionaux de l’UE s'inquiètent de l’impact que le Brexit ou la pression politique pour financer de nouvelles priorités, comme la défense, la sécurité, les contrôles aux frontières ou des "outils d’investissement gérés au niveau central par les institutions communautaires", pourraient avoir sur son financement. Par ailleurs, afin d’améliorer l'efficacité de cette politique, le CdR exhorte l’UE à s’attaquer à la "complexité et la rigidité" qui en ralentit l’exécution. A cette fin, il formule plusieurs propositions.
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