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Joseph, architecte, imagine les halles Garnier au service de tous


Joseph Quémard, jeune architecte, a planché pendant des mois sur ce que pourraient devenir les halles Garnier à Redon (Ille-et-Vilaine). Il en a fait son mémoire d'études avec une certitude : elles doivent rester. Entretien avec ce diplômé de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne (ENSAB), à Rennes, depuis juin.

C'est un peu curieux de tomber amoureux d'un bâtiment, mais c'est un peu ce qui vous est arrivé avec les halles Garnier ?

On peut dire ça. Je suis originaire de Saint-Jean-la-Poterie et, petit, j'y venais régulièrement. Elles abritent les brocantes, les vide-greniers et la Bogue où je suis bénévole. Alors, quand j'ai décidé d'être architecte, je me suis dit que je ferai mon projet d'études sur elles.

Bien avant d'intégrer l'école d'architecture de Rennes ?

Oui, j'ai trouvé des prétextes pour aller. Les boulistes qui y ont leurs terrains me laissaient rentrer, j'y allais aussi pendant la Bogue... J'y ai fait des mesures avec un mètre laser... Le toit est en piteux état, mais la charpente métallique, elle, est saine. Et elle est très bien faite.


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