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L'évaluation, une arme redoutable dans le débat toujours vif sur les rythmes scolaires


Les élus de France urbaine demandent au ministère de l'Education nationale de conduire avec les collectivités locales une évaluation des nouveaux temps scolaires, et au ministère en charge de la jeunesse et des sports une évaluation des temps périscolaires induits par la réforme des rythmes. Dans certaines communes "Hamon", on prépare les évaluations des expérimentations et les arguments pour leurs éventuelles reconductions.

Il était, en mai 2015, "encore trop tôt pour mesurer scientifiquement le bénéfice des nouveaux rythmes sur les apprentissages scolaires", estimait Najat Vallaud-Belkacem lors du point d'étape sur la réforme des rythmes scolaires. La ministre de l'Education nationale avait alors annoncé la mise en place de protocoles d'évaluation à la rentrée 2015 et la commande de deux travaux de recherche (*). Mais aujourd'hui, c'est une "évaluation de la réforme des rythmes scolaires entre les collectivités locales et le ministère de l'Education nationale" que demandent les élus de France urbaine, l'association née de la fusion de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) et de l'Association des communautés urbaines de France (Acuf). Une évaluation conjointe dont l'objet ne semble pas a priori totalement bienveillant. Le but étant bien, "à l'issue d'une étude approfondie" de "discuter de l'efficacité réelle et de la pertinence de la réforme des rythmes scolaires, dont les difficultés de mise en œuvre et les coûts ont grevé l'action des collectivités déjà largement obérée par la baisse des dotations".


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